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Communiqué de presse : Discours de politique générale : la FNATH accueille les promesses et reste prudente
16/01/2025 16:59 par Admin Admin
Le nouveau Premier ministre s’est plié mardi à la traditionnelle déclaration de politique générale. Si son propos est dans l’ensemble resté très généraliste, nous retenons des propos intéressants en matière de santé et de handicap. Suite aux inquiétantes mesures proposées par le gouvernement de Michel Barnier lors des débats sur le PLFSS 2025, la FNATH attendait avec scepticisme la feuille de route du nouveau gouvernement. Si nous regrettons qu’aucune mesure concrète n’ait une fois de plus été annoncée au sujet du handicap et de la santé, certaines leçons semblent cependant avoir été retenues des débats chaotiques des derniers mois. Bien qu’évoqué en dernière partie de discours, l’anniversaire de la loi de 2005 a été rappelé par François Bayrou qui a profité de cette occasion pour garantir le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025. Tant qu’aucun montant ou conditions ne sont avancés la prudence reste de mise. Pour autant cela démontre à minima que l’action des associations auprès de la ministre déléguée au handicap porte ses fruits. S’agissant de la santé, nous saluons la promesse de ne pas reprendre les pistes de déremboursement des médicaments et des consultations médicales. La FNATH s’était opposée à de telles mesures qui, une fois de plus, auraient accru considérablement les restes à charge pesant sur les malades et les usagers du système de santé. La promesse du Premier ministre d’une hausse notable de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) va dans le bon sens. Injecter plus de moyens dans notre système de santé à bout de souffle est une nécessité absolue. La FNATH ne peut donc que souscrire à cette décision. Le maintien de la santé mentale au rang de grande cause nationale en 2025 est une bonne chose mais ne saurait masquer notre déception face à l’absence d’engagement du Premier ministre sur la question de la fin de vie. De telles interrogations méritent des propos clairs. Alors que le Parlement s’apprête à débattre d’un nouveau PLF et PLFSS, la FNATH se tient prête à éclairer les parlementaires pour bâtir un budget favorable aux accidentés de la vie et aux plus précaires dans leur ensemble. Le fardeau de la dette, s’il doit être partagé, ne doit pas l’être de manière injuste et inéquitable.
Le nouveau Premier ministre s’est plié mardi à la traditionnelle déclaration de politique générale. Si son propos est dans l’ensemble resté très généraliste, nous retenons des propos intéressants en matière de santé et de handicap. Suite aux inquiétantes mesures proposées par le gouvernement de Michel Barnier lors des débats sur le PLFSS 2025, la FNATH attendait avec scepticisme la feuille de route du nouveau gouvernement. Si nous regrettons qu’aucune mesure concrète n’ait une fois de plus été annoncée au sujet du handicap et de la santé, certaines leçons semblent cependant avoir été retenues des débats chaotiques des derniers mois. Bien qu’évoqué en dernière partie de discours, l’anniversaire de la loi de 2005 a été rappelé par François Bayrou qui a profité de cette occasion pour garantir le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025. Tant qu’aucun montant ou conditions ne sont avancés la prudence reste de mise. Pour autant cela démontre à minima que l’action des associations auprès de la ministre déléguée au handicap porte ses fruits. S’agissant de la santé, nous saluons la promesse de ne pas reprendre les pistes de déremboursement des médicaments et des consultations médicales. La FNATH s’était opposée à de telles mesures qui, une fois de plus, auraient accru considérablement les restes à charge pesant sur les malades et les usagers du système de santé. La promesse du Premier ministre d’une hausse notable de l’Objectif national de dépenses d’assurance maladie (ONDAM) va dans le bon sens. Injecter plus de moyens dans notre système de santé à bout de souffle est une nécessité absolue. La FNATH ne peut donc que souscrire à cette décision. Le maintien de la santé mentale au rang de grande cause nationale en 2025 est une bonne chose mais ne saurait masquer notre déception face à l’absence d’engagement du Premier ministre sur la question de la fin de vie. De telles interrogations méritent des propos clairs. Alors que le Parlement s’apprête à débattre d’un nouveau PLF et PLFSS, la FNATH se tient prête à éclairer les parlementaires pour bâtir un budget favorable aux accidentés de la vie et aux plus précaires dans leur ensemble. Le fardeau de la dette, s’il doit être partagé, ne doit pas l’être de manière injuste et inéquitable.